Pieds dans l’eau L’aristo Mégalo Fait l’charlot Toi t’en as rien à faire Quand le jour il tapine Toi la nuit t’illumines Sur un air de Django La bimbo Du quartier Dans son bar A t’saouler De blanche et de mirages Quand la miss te déprime Toi tu t’mets au piano Sur un air de Django Y’en a du cinéma Y’a d’quoi faire tout un plat De ces petites misères Les ceci, les cela Les dieux, les nirvanas C’est du blabla Les business Inutiles Les polluants Des villes Daunat et Sodexo Alu et placebo Toi tu fais ta cuisine Sur un air de Django Les infos C’est l’intox Sur les lèvres Du botox On voit qu’c’est pas très clair Chacun cherche sa prime Pendant qu’toi tu t’exprimes Sur un air de Django Y’en a du cinéma Y’a d’quoi faire tout un plat De ces petites misères Les ceci, les cela Les dieux, les nirvanas C’est du blabla

Ça fait longtemps qu' j'attends c'moment J'veux couper l'électricité Couper les fils à coups de dents Il est temps de tout arrêter Redessiner notre futur Et se délier du passé Qui prend trop cher à la nature Lâcher le lest et les tarés Ça fait longtemps qu' j'attends c'moment Faire une place pour la nouveauté Nouveaux défis pour le vivant Nouveaux horizons à glaner Beaucoup trop de littérature Recherchons la simplicité Pas de conscience pas de rupture Lâcher le lest et les tarés Ça fait 100 ans que l’on nous vend Tout un tas de modernité Affabulé de tous les rêves De bâtisseurs un peu cinglés Qui décident en aparté Et retirent les mots de nos lèvres Les mots d'amour les longs baisers La conscience de la nouveauté Pour ce plaisir y'a pas de trêve Lâcher le lest et les tarés Pour que l'on ressente affamé L'plaisir d'avoir de nouveaux rêves Ça fait longtemps qu' j'attends c'moment Essayer la permaculture Mieux retrouver ses ascendants Qui eux parlaient à la nature Se couper de tous les écrans Qui nous mènent par le bout du nez Qui nous déforment à volonté Lâcher le lest et les tarés Ça fait 100 ans que l’on nous vend Tout un tas de modernité Affabulé de tous les rêves De bâtisseurs un peu cinglés Qui décident en aparté Et retirent les mots de nos lèvres Les mots d'amour les longs baisers La conscience de la nouveauté Pour ce plaisir y'a pas de trêve Lâcher le lest et les tarés Pour que l'on ressente affamé L'plaisir d'avoir de nouveaux rêves

Le temps passe et ce temps Se moque de toi Il est éternel toi tu l’es pas Alors tu cours tu choisis toutes les sorties d’secours Sans détour Tu cherches des artifices Des symboles qui s’immiscent Accélère la cadence de la planète Tu cours tu fibres-optique, satellites, numérises Sans retour Je prends l’temps que tu n’prends pas Les muses que tu ne voies plus L’espace que tu n’saisis pas L’amour qui ne t’invite plus Tes délires cliniques Tes produits chimiques Tes productions artificielles S’affichent en couleur c’est ton bonheur du tout visuel Ton 7ème ciel Tu accélères le pas Tu sais plus où tu vas Files la tête la première dans l’précipice Tu glisses dévisses et tombes et te relèves tel un artiste Marionnettiste ? Je prends l’temps que tu n’prends pas Les muses que tu ne voies plus L’espace que tu n’saisis pas L’amour qui ne t’invite plus

J'suis pas un rappeur mais un boxeur qui s'tapis Et quand j'vois toujours la même comédie j'me dis Faudrait trancher à la faux, brancher les idéaux et R'tirer les prises des emmerdeurs internationaux Cette société du spectacle en débâcle qui nous fait croire au miracle Aux appétits voraces des Tupac Du soir au matin c'est que dalle, on a la dalle On en a marre d'bouffer d'la star internationale Quand j'y pense, mon enfance, sans distance Celle qui touche les rêves les plus beaux Pas d'absence, de déchéance, des échéances Tirer des idées claires et pas trop l’bédot Tous classés, tous rangés, tous casés Noyés dans la paperasse J’rêve de visionner sur terre des paradis infinis D'avancer terre à terre sur tout ce que les sages nous ont appris "Dis leur !!! Capuche Et sors les bonnes cartouches !!! » L'encre noire les paroles nous touchent Quand on nous vend un éther, délétère, A coup de grandes messes Qui nous tiennent tous en liesse Quand j'étais nu, j'me suis r'dressé C'est bien d'un arbre que je suis né, sans tomber En touchant l'sol avec mes pieds pour mieux m'envoler Et discréditer les concours, les affaires des vautours On pourrait tous s'inscrire dans la même frise De l'histoire de celle que l'on a tous comprise Celle qui attise, de flammèches en flammes Un feu d'amour qui s'éternise pour tous les hommes et les femmes Moi j'voudrais faire, mon jardin bio Quand on m'donn'ra, la terre qu'il faut Ici j’plante dans l'bitume et j'dév'loppe ma rancune Et j’fais d’mon gros cœur toute ma fortune Rien que des mots, des absences que l'on prendrait en photo Et qui imposent cet inutile scénario Pourri !!! Va t'faire foutre et j’crache sur ton mazout Tes porte-containers et tes esclaves en soute "Dis leur !!! Capuche Et sors les bonnes cartouches !!! » L'encre noire les paroles nous touchent Quand on nous vend un éther, délétère, A coup de grandes messes Qui nous tiennent tous en liesse Et j'crois en l'éducation, pour qu’disparaissent les pauv' cons D'la finance, mon indigestion Ceux qui remplissent mon dictionnaire des lamentations Qui m’donnent envie d’porter l'obscurantisme en dérision Qui nous apprend à prier, à jeter, s'immoler ? Toute cette merde pour mieux s'discipliner ? Quand la France, se balance, en balance, De balances en balances histoire de sens Au secours au secours ouais c’est dingue aujourd’hui Sans détour je détruis tant de paradis Et je cours et je cours et c’est dingue comme je fuis Sans détour j’prends tout en sens interdit Sur ma route y’a pas de doute y’a pas d’exclusion J’voudrais sentir mon voisin moins de mondialisation Cette idée fixe du tous unis dans les fonds d’pension Du politique et du correct sur fond de régression "Dis leur !!! Capuche Et sors les bonnes cartouches !!! » L'encre noire les paroles nous touchent Quand on nous vend un éther, délétère, A coup de grandes messes Qui nous tiennent tous en liesse

Sur la route sans nul doute Tu marches Je regarde Tu te sens bien Je te prends par la main Et tes paupières closes Tes métamorphoses Effacent tes chagrins Et moi ? Sur la route sans nul doute Je plane Toutes mes Contrefaçons Éprouvent ma raison Sur mon cœur se déposent Toutes les vibrations Et glissent sous ma peau Et nous ? Sur la route sans nul doute On vole Toutes les pommes Du grand jardin Et le désir de l’autre On fait des étincelles Et l’on se sent bien Nos cellules explosent Et toi ? Sur la route sans nul doute Tu marches Je regarde Tu te sens bien Je te prends par la main Et les paupières closes Les métamorphoses Effacent nos chagrins Et vous ?

Oui ce soir Je ne rentre Pour une foi Pas trop tard Qu'elle est belle Ma demoiselle Dans l'eau de La baignoire Quelle chance Il n'y aura Plus l'absence Entre nous C'est si bon De laisser Les faux pas Derrière nous Et sa peau Cette ligne Où je pose Mes doigts Cheveux lisses Elle me glisse Qu'elle attend Tout de moi Dans ma tête Tout s’arrête Le frisson D'être trois C'est parti C'est la vie C'est prévu Pour minuit Ventre rond tu sonnes le clairon Ça y est tu lâches les attaches Il faut que tout le monde le sache Ton petit nez et ton menton Sont les fruits de nos réflexions Il faudra bien que tu t’y fasses Ventre rond tu sonnes le clairon C’est ton regard qui nous arrache Ta mère et moi à nos fantasmes Tes yeux sont deux petits ballons Sur lesquels on peut mettre un nom Et c’est maint’nant que ça se passe A Paris C’est l’angoisse Pour trouver Le taxi Qui nous mène Sans problème Bien au fond De ton lit Tu me dis Je t’en prie Près de moi Reste ici C’est un cri Sans souffrance Qui s’appelle Lili Retour à La maison Quelle drôle de Sensation Pas d’panique Tout s’explique Tout a une Solution Préparer les biberons Qu’ tu renvoies c’est pas classe Les couches dans le salon Qu’est ce qui se passe ? C’est vrai qu’on dort plus vraiment Et t’as pas sorti de dent Oh ventre rond C’est parti pour un moment Ventre rond tu sonnes le clairon Ça y est tu lâches les attaches Il faut que tout le monde le sache Ton petit nez et ton menton Sont les fruits de nos réflexions Il faudra bien que tu t’y fasses Ventre rond tu sonnes le clairon C’est ton regard qui nous arrache Ta mère et moi à nos fantasmes Tes yeux sont deux petits ballons Sur lesquels on peut mettre un nom Et c’est maint’nant que ça se passe

Les fous les folles Qui s’abandonnent Rejouent toujours La même donne Les délicieux parcours Qu’ils font depuis toujours Les fous les folles Ça va ça vient Ca bande et donne Jusqu’au matin Les arts et les détours Qu’ils font depuis toujours Les fous les folles Leur danse est bonne Quand y’a l’amour au quotidien Quand tous les petits mots s’envolent Et déchargé de son histoire On se souviendra de mémoire Que le fou est un gentilhomme Les fous les folles ça batifole Ça fait un sacré bout d’chemin Ça se retourne et papillonne Pour parler un peu du destin Se souvenir chaque matin Que le fou est un gentilhomme Les fous les folles Font des bla bla Qu’ils assaisonnent Comme ci comme ça Pour embellir le jour Ben c’est comme ça l’amour Les fous les folles C’est l’cinéma Ca s’égosille quand Ca parle de soi Et tous les beaux discours Qu’ils font depuis toujours Les fous les folles Leur danse est bonne Quand y’a l’amour au quotidien Quand tous les petits mots s’envolent Et déchargé de son histoire On se souviendra de mémoire Que le fou est un gentilhomme Les fous les folles ça batifole Ça fait un sacré bout d’chemin Ça se retourne et papillonne Pour parler un peu du destin Se souvenir chaque matin Que le fou est un gentilhomme